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Les sociaux-démocrates remportent les élections législatives allemandes

Les élections législatives allemandes ont dégagé un seul vainqueur mais deux prétendants au poste de chancelier pour succéder à Angela Merkel. Selon un décompte officiel provisoire de la commission électorale fédérale, le parti social-démocrate emmené par le ministre des Finances et vice-chancelier Olaf Scholz a remporté 25,7% des suffrages. Il devance d’une courte tête l’Union chrétienne-démocrate, les conservateurs dirigés par Armin Laschet, qui, malgré leur défaite historique (24,1 %), entendent également mener leurs pourparlers en vue de former un gouvernement.

«Scholz bat Laschet mais il est encore loin d’être chancelier», titrait lundi 27 septembre le quotidien populaire Bild. Après consultation de leurs comités exécutifs respectifs, les deux prétendants au fauteuil laissé vacant par Angela Merkel vont entamer dès lundi matin, et séparément, des tractations avec les écologistes (Grünen) et le parti de droite libéral FDP. Au terme d’une campagne décevante, les premiers décrochent 14,8% des suffrages contre 11,4% pour les seconds, et tous deux apparaissent dans le rôle de faiseurs de rois. Bien que s’étant rapprochés du SPD en fin de campagne, les Verts se sont dits prêts à étudier les offres de la CDU. Pour sa part, le FDP préférerait naturellement gouverner avec les conservateurs d’Armin Laschet.

Contrairement au SPD, qui progresse de 5% par rapport au scrutin de 2017, la CDU de Konrad Adenauer subit une véritable déroute, reculant de près de 9 points par rapport au scrutin de 2017. Bien qu’en position de faiblesse, sa tête de liste Armin Laschet ne renonce pas à ses ambitions. «Nous ferons tout ce que nous pouvons pour construire un gouvernement dirigé par l’Union» CDU/CSU, a-t-il déclaré. Le conservateur peut également se prévaloir d’une étude d’opinion menée par le Forschungsgruppe Wahlen selon laquelle 33% des électeurs privilégieraient une coalition emmenée par la CDU, contre 28% affichant leur préférence pour un leadership SPD.

Pour la presse allemande, c’est une «partie de poker» qui commence et à coup sûr une période de turbulences dans le pays, qui, en Europe, a toujours représenté un pôle de stabilité.

Le Figaro

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