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Liban: nouvelle opération de “retour volontaire” de réfugiés syriens

Un nouveau groupe de réfugiés syriens a quitté mardi le territoire libanais, dans le cadre des opérations supervisées par la Sûreté générale libanaise en coordination avec le régime du président syrien Bachar el-Assad.

Selon l’agence nationale d’information (Ani, officielle), un groupe de 25 Syriens a quitté Nabatiyé, au Liban-Sud, sous la supervision de l’armée. Dans le Nord, à Tripoli, un autre groupe dont le nombre n’est pas spécifié a également quitté le Liban en direction de la Syrie. Les enfants ont été vaccinés par des médecins du ministère de la Santé. Toujours dans le Nord, un autre groupe composé de plusieurs familles qui résidaient dans divers villages de la région a pris la direction de la Syrie à travers le passage frontalier de Abboudiyé. Des bus de l’État syrien ont été affrétés dans le cadre de cette opération.

Le 10 octobre dernier, le président libanais Michel Aoun avait indiqué que 276.000 déplacés syriens, ayant fui le conflit qui ravage leur pays depuis 2011, ont quitté le Liban depuis le début des opérations de retour volontaire menées par la Sûreté générale il y a plusieurs mois. Le 1er novembre, quarante familles syriennes avaient quitté le territoire libanais, et le 9 octobre, un nouveau groupe de près d’un millier de réfugiés syriens avait quitté le Liban dans le cadre de ces opérations.

Avec une population de quatre millions d’habitants, le Liban affirme accueillir entre 1,5 million et deux millions de Syriens, dont un million inscrits comme réfugiés auprès de l’ONU. Régulièrement, des voix s’élèvent au sein de la classe politique et dans les médias pour réclamer leur départ, mettant en avant la fin des combats dans plusieurs régions syriennes et leur reprochant de contribuer aux difficultés économiques du pays.

Récemment le gouvernement libanais a accentué la pression sur les réfugiés pour les renvoyer en Syrie, craignant leur installation permanente sur son sol. Des ONG ont notamment dénoncé l’ordre donné aux réfugiés de détruire leurs abris en dur, autorisant uniquement l’utilisation de bois et de bâches en plastique.

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