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Bilan consternant pour la liberté d’expression au Liban

Dans la grande salle du cinéma Metropolis Sofil, une table ronde sur l’état de la liberté d’expression au Liban a eu lieu, organisée dans le cadre du Karama Human Rights Film Festival.

 À l’occasion de l’avant-dernier jour du festival, qui se tient du 17 au 20 juillet, étaient invités Ayman Mhanna, directeur exécutif de la fondation Samir Kassir, et la journaliste libanaise Diana Mokalled, introduits et questionnés par le public ainsi que par Najwa Kondakji, la programmatrice du Karama. Pour Ayman Mhanna, « le Liban s’améliorait lentement au début des années 2000 en matière de liberté de la presse et de l’expression en générale ».

Selon lui, même si le Liban a une meilleure situation que les autres pays de la région, « toutes les opinions ne peuvent pas être dites et les lignes rouges continuent de s’élargir ». Le directeur de la fondation Samir Kassir, qui milite pour une presse libre et l’expression démocratique, précise que la société libanaise comporte « de grands tabous autour des religions, de l’armée, des personnalités politiques ».

Selon eux,les nouvelles technologies cachent aussi des dangers et des moyens de pression redoutables contre les journalistes, d’autant qu’elles sont méconnues par une partie du public et par les juges. « Les médias sociaux comme Facebook ou Twitter sont accessibles à tous, mais aussi très .dangereux pour les journalistes », avertit Diana Mokalled

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