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INFO Mondial-1998, les 20 ans: six mois avant le Mondial, “j’étais au fond de la cave”, dit Lizarazu

“Six mois avant la Coupe du monde, j’étais au fond de la cave”, rappelle l’ancien latéral gauche des Bleus Bixente Lizarazu, qui était blessé pendant la saison 1997-1998, mais à qui Aimé Jacquet a fait confiance jusqu’au bout en vue du Mondial-98.

Q: Aimé Jacquet vous a soutenu malgré votre blessure. Que lui devez-vous ?

R: “C’est un homme qui a changé ma vie parce qu’il a cru en moi. En même temps, il n’y a que moi qui sais comment j’en ai chié pour revenir en forme et ça c’est mon mérite aussi. Mais c’est clair que la confiance d’un entraîneur dans la vie d’un sportif de haut niveau, c’est quelque chose de primordial. C’est la première fois de ma vie que j’étais confronté à une blessure (une pubalgie), j’avoue que je l’ai mal gérée, je l’ai mal vécu et il m’a fallu du temps pour me remettre. Mais par chance, je me suis remis juste au bon moment. Parce que cette Coupe du monde, ça a été le déclencheur de ma deuxième carrière si on peut dire, avec deux étapes différentes entre ma première période à Bordeaux où j’ai tout appris et la période au Bayern Munich et en équipe de France où on a tout gagné. Cette Coupe du monde, d’une certaine façon, ça a relancé ma carrière.”

Q: Faites-vous parfois un cauchemar en vous disant que vous auriez pu rater ce Mondial ?

R: “Pas du tout, jamais. J’ai fait tout ce qu’il fallait pour revenir. J’ai été puiser au plus profond. Six mois avant la fin de la Coupe du monde, j’étais au fond de la cave. C’est vrai que mon cheminement est particulier parce que passer du fond de la cave au toit du monde en l’espace de six mois, c’est quelque chose d’assez merveilleux, mais chacun a son histoire personnelle. Moi c’était lié à une blessure que j’ai très mal appréhendée. Je ne comprenais pas que ça puisse m’arriver. Ça a changé complètement les choses, mentalement ça m’a endurci. Ça explique le parcours que j’ai eu après.”

Q: Aimé Jacquet vous avait rendu visite au Bayern Munich pendant la convalescence. Etait-ce important ?
R: “Oui, très important. Même, si ce n’est que quelques paroles, moi ça m’a boosté, ça m’a surmotivé pour me préparer encore mieux. Sa visite à Munich a été pour moi très très importante. Mais bon je crois qu’il n’a pas regretté non plus de m’avoir choisi… (Rires).”

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