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Diab préside une réunion économique au Grand Sérail

Une séance de travail regroupant les entités économiques et plusieurs ministres s’est déroulée au Grand sérail. Elle a été partiellement présidée par le Premier ministre Hassan Diab, avec la participation du ministre des Finances Ghazi Wazni, du ministre de l’Environnement et du Développement administratif Demianos Kattar, du ministre de l’Information Manal Abdel Samad et du ministre de l’Industrie Imad Hobballah. Etaient également présents : Charles Arbid, président du Conseil économique et social, Mazen Soueid, président d’IDAL, Fady Gemayel, président de l’Association des industriels libanais, Fouad Zmokhol, président de l’Association des hommes et femmes d’affaires libanais, Pierre Achkar, président de la Fédération libanaise des industries du tourisme, Salah Osseiran, Chef du Conseil national des économistes libanais, Fouad Rahmé, président de l’Association des hommes d’affaires libanais, Nicolas Chammas, président de l’Association des commerçants de Beyrouth, Nabil Fahd, vice-président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture, Walid Assaf, chef des industries de Choueifat et Taleb Saad, journaliste spécialisé dans les affaires économiques et industrielles.

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Dans un discours prononcé au début de la réunion, le Premier ministre Diab a déclaré

Nous vous remercions tous de votre aide, car nous essayons d’élargir les consultations pour englober tous les secteurs, afin de pouvoir solliciter toutes les opinions, car le document économique est l’affaire de tous au Liban et ne se limite pas uniquement aux parties prenantes ou au gouvernement libanais. Notre objectif est de pouvoir nous engager dans la restructuration de notre dette souveraine, et nous avons donc besoin d’un groupe de travail qui puisse rassurer la communauté internationale sur le fait que nous allons sortir du sinistre tunnel, afin que nous puissions rembourser les prêts supplémentaires que nous devons obtenir. Voilà pourquoi les détenteurs d’Eurobonds devraient être rassurés lorsque le conseiller financier Lazar entamera des négociations avec les créanciers, dans le but d’entreprendre la restructuration de la dette souveraine.

Le PM Diab a ajouté : Bien sûr, nous ne parlons pas de “haircuts”, et cette question sera certainement remplacée par des obligations, comme cela se passe dans tous les pays du monde, et nous ne sommes ni le premier ni le dernier pays à faire face à un défaut de paiement. Nous devons gérer le pays, de manière durable et bénéfique pour les années à venir.  Nous avons donc besoin d’un programme qui puisse rassurer la communauté internationale ; il est vrai que nous sommes dans la phase de restructuration de notre dette publique, mais en même temps nous devons restructurer notre secteur bancaire, et la Bdl est confrontée à un grand écart comme vous pouvez le voir. Nous sommes le premier gouvernement à oser parler de ce grand écart, parce que, dès le début, nous avons dit que nous serions transparents.

Nous devons également établir un budget pour les années à venir. D’une part, nous augmenterions nos revenus et, d’autre part, nous contrôlerions les coûts ; c’est pourquoi il existe de nombreux projets de loi qui relèvent de ce domaine.

Bien sûr, rien n’est intouchable. Nous avons hâte de bénéficier de vos expériences et de sonder vos opinions, et c’est le but de ces réunions, alors que nous essayons d’élargir notre champ d’action dans ces circonstances difficiles. Ainsi, plusieurs réunions virtuelles seront organisées, afin de bénéficier, autant que possible, des différentes expériences, permettant au ministère des finances de miser sur vos capacités et expériences pour développer ce plan.

M. Diab a ajouté : “Aujourd’hui, nous devons, en tant que gouvernement, nous mettre d’accord sur le plan d’action général ; cependant, cela ne signifie pas que si nous convenons sur ce plan, nous ne pourrons plus le modifier par la suite ; nous préférons garder une marge de manouvre. Néanmoins, Lazar doit avoir un programme ou un plan prêt afin de tenir des consultations et de nous aider dans la restructuration qui nécessite entre 6 et 9 mois.

Il a ajouté : En ce qui concerne la situation économique, il va sans dire que nous devons redresser notre économie à l’aide d’un programme économique opportun basé sur l’industrie, l’agriculture, le secteur bancaire et le secteur du tourisme pour aller de l’avant dans la relance de l’économie afin de réduire les importations et augmenter les exportations. De nombreuses propositions sont sur la table à cet égard. Les ministres compétents examineront cette question et soumettront les programmes proposés au gouvernement.

 

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