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Les Syndicats de Presse au Liban

 Au début du 20ème siècle, bien avant l’apparition du syndicalisme au Liban, les journalistes décident le 10/7/1911, durant la période Ottomane, de former un comité qui les regrouperait et faciliterait leur coopération afin de bien servir leur profession, d’élever le niveau de performance et d’alléger le fardeau qu’imposent les restrictions  de ce métier. A la suite d’un appel lancé par Dr Farés Nimr, qui était à l’époque, membre du Sénat en Egypte et éditeur des quotidiens, ” Al-Mouqtataf” et “Al-Mouqattam”, une réunion eut lieu à l’Hôtel Bristol à Beyrouth où les journalistes discutent les divers sujets et préoccupations de leur profession. Dans un communiqué diffusé à la fin de la réunion, ils annoncent la formation du “Comité de Presse” et l’élection de ses membres: Khalil Sarkis (Président), Cheikh Ahmad Tabbara (Vice-président), Cheikh Abdelrahmane Salam (Trésorier) et Boulos Khawli (Secrétaire). Ce comité  aurait pour but de renforcer le rôle du journalisme qui serait une puissance active au service du pays et de la nation. Au lendemain de l’élection, le comité se réunit pour promulguer le règlement intérieur dont 18 lois seulement seront accomplies. Par la suite, le comité arrête toute activité.

En 1918, le Syndicat de Presse est établi à Beyrouth en tant que membre affilié directement  au Syndicat de la Presse Ottomane en Istanbul. Georges Harfouche, l’éditeur du quotidien “Journal de Beyrouth” est élu  président et Mohammad Baquer, l’éditeur du quotidien “Al Balagh”, vice-président.

Le premier Syndicat de Presse a été fondé en 1919, au domicile de Khalil Sarkis, et fut présidé par Ramez Sarkis qui sera élu de nouveau au cours d’une réunion organisée par  Habib Salim Boustani à l’hôtel Royal à la suite d’un conflit autour des pouvoirs du président, entre les membres du Syndicat. Ces derniers s’étaient réunis, présidés par Boulos El-Khoury pour établir le règlement intérieur du syndicat.

En 1924, Wadih Akl devient le président du Syndicat. Il est réélu en 1928. Durant sa présidence, le Syndicat établit son club au Palais de la Municipalité. Akl Bechara Abdallah El- Khoury, Gibran Tuéni et Khalil Kassib se succèdent à la présidence du Syndicat qui finit par arrêter ses activités  entre 1938 et 1942. Un nouveau syndicat, le Syndicat des  rédacteurs de journaux est fondé et présidé successivement par: Michel Zakkour, Kheireddine Al-Ahdab, Gabriel Khabbaz, Mohammad Al-Baquer, Karam Melhem Karam, Najib Liane, Camille Youssef Chamoun, Muhieddine Nsouli and Zaidan Daher Zaidan. L’évolution et le progrès que connait l’industrie de la presse a cette époque, en particulier sur le plan technique et artistique, exigea une évolution parallèle au niveau de l’organisation. Ceci se manifesta à travers la séparation qui s’effectue entre les rédacteurs et les correspondants de journaux, chacun d’eux fondera son propre syndicat.

Et en 1935, un comité présidé par Michel Zakkour, est formé  afin de promulguer des législations qui contribueraient à  l’organisation des publications. Le Syndicat adopte sa première loi grâce au comité présidé par Wadih Akl, un autre comité présidé par un frère jésuite, Robert Chidiac introduit  la seconde loi. Finalement, le comité que préside Gibran Tuéni en 1942 réussit à accomplir un projet de loi pour le Syndicat.

Pour savoir plus cliquer: Syndicats de presse

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