Home / Histoire / Apperçu historique
Temple_de_Jupiter_liban

Apperçu historique

Les monuments découverts montrent que le Liban était un foyer de l’homme depuis plus de cinq milles ans de l’histoire connue. Les villes côtières du Liban sont devenues célèbres à l’époque des Phéniciens, notamment Sidon, Tyr, Beyrouth et Byblos où le commerce a prospéré et les lettres de l’alphabet ont été exportés vers le monde entier comme le bois, les navires, l’huile d’olive, le vin, le métal et le verre. Ces villes ont été célèbres par leurs temples et avaient de bonnes connexions avec l’Egypte pharaonique. Les phéniciens ont aussi fondé des colonies à Chypre, Rhodes, en Crète et Carthage. Ils ont navigué autour du continent africain… Ils étaient les maîtres des mers et des océans.

Grace à sa situation géographique entre les trois vieux continents, l’Asie, l’Europe et l’Afrique, le Liban est devenu un lieu d’échanges entre de nombreuses cultures et civilisations de ces continents et ce qui lui a donné cette importance historique, mais en même temps l’a exposé à la domination étrangère. Il a été contrôlé en alternance par les Assyriens, les Babyloniens, les Perses, les Grecs, les Romains, les Arabes, les Ottomans et les Français. De même, il a souffert dans son histoire contemporaine à cause des ambitions de l’occupation israélienne.

En Septembre 1920 pendant le mandat français, le général Gouraud a annoncé la création de l’Etat du Grand Liban à Beyrouth comme capitale. Le drapeau du nouvel état intégrait les deux drapeaux de la France et du Liban. L’annexion de Beyrouth avec ses provinces et circonscriptions (Sidon, Tyr, Marjayoun,Tripoli et Akkar) et la Bekaa avec quatre circonscriptions (Baalbeck, la Bekaa, Rachaya et Hasbaya) a élargi la superficie du Liban de 3500 kilomètres carrés à 10 452 kilomètres carrés et a augmenté sa population de 414000 à 628000 personnes.

Le 23 mai 1926, la Chambre des représentants a approuvé la Constitution et la République du Liban a été déclarée. Charles Dabbas a été élu comme le premier président du Liban.

Au début de la Seconde Guerre mondiale, les libanais ont revendiqué l’indépendance. Le 21 Septembre 1943, Sheikh Bechara El Khoury a été élu président et il y a eu la formation d’un gouvernement dirigé par Riad Solh. L’indépendance a été déclarée et un projet d’amendement de la Constitution a été déposé au Parlement comme un défi au Haut-Commissaire qui a suspendu la constitution et ordonné l’arrestation du président de la république et du gouvernement et certains ministres et dirigeants nationaux parmi eux Adel Osseiran, Camille Chamoun, Abdul Hamid Karamé et Salim Takla. Ils étaient détenus dans le château de Rachaya. Par conséquent, le président de la Chambre des députés Sabri Hamadé et certains députés se sont réunis à Bchamoun au sud de Beyrouth et ont formé un gouvernement intérimaire. Ils ont hissé le drapeau libanais, composé de trois sections: rouge en haut et en bas et blanche au milieu avec un cèdre vert. L’indépendance a été déclarée le 22 Novembre 1943 et les détenus ont été libérés. Le 31 Décembre 1946, les troupes françaises se retirent. En 1947, le Liban est devenu membre de la Ligue Arabe et de l’Organisation des Nations Unies.

En 1948 la “Nakba” commence avec l’occupation de la Palestine et l’exode de son peuple. Un grand nombre de Palestiniens se réfugient dans des camps installés sur le territoire libanais. Le conflit avec le nouvel ennemi a causé des divergences politiques au Liban. Les évènements se succèdent depuis l’adoption du Pacte de Bagdad en 1958 à la guerre de 1967 entre les pays arabes et Israël jusqu’à la signature de l’Accord du Caire en 1969 qui a permis aux Palestiniens armés de mener des attaques contre Israël à partir du territoire libanais. En 1970 la Jordanie expulse les militants palestiniens. Un grand nombre d’eux se réfugient au Liban. Après la guerre de 1973, l’accord du désengagement a été signé le 31 mai 1974 entre la Syrie et l’Egypte d’une part, et Israël de l’autre. Avec la signature des accords de Camp David entre l’Egypte et Israël, et Wadi Araba entre Israël et la Jordanie, le Liban est devenu pour les Palestiniens le seul front de confrontation ouverte contre Israël. À la suite de ces événements au Liban et au Moyen-Orient, la guerre civile libanaise connue par “La Guerre Des Deux Ans” (1975-1976) a éclaté.

En 1982, Israël a envahi le territoire libanais, occupé la capitale Beyrouth, et chassé les combattants palestiniens du Liban en essayant d’imposer la signature de l’accord du “17 mai” qui n’a pas été conclu, et l’occupant israélien a été expulsé après la libération de tout le territoire libanais le 25 mai 2000, à l’exception des fermes de Chebaa, des collines de Kfar Chouba et certains points de la frontière.

En 1989, les Libanais ont signé un document dans la ville de Taëf en Arabie Saoudite pour mettre fin à la guerre civile. L’Accord de Taëf a été adopté comme constitution. 

Certains dirigeants libanais avaient demandé depuis “La Guerre Des Deux Ans” (1975 – 1976), de ramener des forces de dissuasion arabes. Seules les forces arabes syriennes sont restées dans le pays avant de se retirer en 2005 après des circonstances au Moyen-Orient et au Liban et après l’assassinat de l’ex-premier ministre Rafic Hariri, le 14 Février 2005.

En Juillet 2006, l’armée israélienne a lancé une attaque hostile contre le Liban et détruit ses infrastructures et la majorité des quartiers de la banlieue sud de Beyrouth. Ses troupes ont aussi tenté de pénétrer le territoire libanais. Cependant, la riposte de l’armée libanaise et de la résistance à cette agression a saboté son projet. Après, il y eu un accord sur la résolution 1701 des Nations Unies qui a mis fin à la guerre.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *