Les risques et les bienfaits de la climatisation sur la santé et l’environnement

L’utilisation d’un climatiseur est énergivore. À l’achat d’un appareil, il est recommandé d’en choisir un ayant un bon coefficient de performance. Dans le marché, on a établi des standards. On utilise souvent l’acronyme SEER qui est l’efficacité énergétique saisonnière qui permet de comparer un climatiseur avec un autre. Donc, plus la valeur du SEER est élevée plus son efficacité frigorifique saisonnière va être très élevée. On va souhaiter avec des SEER qui vont être de 13, 14, 15 et plus. On peut aller jusque dans les 20, c’est encore mieux, explique Stéphane Bilodeau, ingénieur en génie mécanique, spécialisé en ventilation à Sherbrooke

« Ça ne nous prend pas un système surdimensionné. Ça nous prend un système bien conçu pour soit la maison, soit le local qu’on veut climatiser. Donc, pas trop gros, qui consomme peu d’énergie et qui a un bon coefficient de performance. »

Au Canada, on mesure également le Coefficient de performance (COP). Ce critère regroupe les mêmes caractéristiques que le SEER, mesure qui est utilisée internationalement, mais le tout est calculé de façon différente.

L’impact des climatiseurs sur la santé

Pour les personnes qui sont vulnérables à la chaleur; les personnes très âgées, les personnes qui souffrent de troubles psychotiques, donc qui ont de la difficulté des fois avec le réel, surtout quand ils sont en crise, les personnes qui utilisent des drogues qui peuvent justement faire en sorte qu’ils perçoivent moins la chaleur, les personnes qui ont des maladies chroniques qui perçoivent moins la soif, là, le climatiseur va baisser beaucoup les effets dus à la chaleur, souligne le Dr Stéphane Perron, médecin spécialiste au département environnement de l’Institut national de santé publique du Québec.

« Mais c’est clair que quand c’est très très chaud, ça peut être très bénéfique aussi. Faut voir comment jauger ça. »